Pourquoi devenir cueilleur ?



 

"Pourquoi devenir cueilleur ?"

  Voici un titre qui doit vous interpeller !




En effet pourquoi et en cette époque où les commerces nous offrent tout ce dont on a besoin et plus encore, pourquoi devenir cueilleur !
Cueillir et s’en nourrir, améliorer son assiette en nouveaux goûts, en couleurs, en qualités nutritionnelles, envie de bouger, partir à l’aventure, se risquer, vivre dans les bois…. Chaque époque a eu son retour en arrière lu récemment  dans une revue. 

Est-ce bien revenir en arrière ou est-ce autre chose de plus profond ? 

Chacun trouvera sa réponse intérieure, nous avons tous une conscience, une évidence, un besoin, une enfance qui nous amène  à ce retour à la nature.
C’est mon cas, prolongement du rituel familial, la promenade et la petite cueillette qui sera bien souvent le délice du repas du soir.

    Je suis redevenue cueilleuse parce que ! 😊

  Le commerce nous offre tout et au-delà de nos besoins : les fraises à Noël,  des   pommes toutes l’année…Pourquoi cueillir  ! 
  Plus de saison ni contrainte tout va bien mais pourquoi cueillir !

  J’ai commencé comme beaucoup à dire STOP !
Stop, je me pose trop de questions, oui c’est facile, oui tout existe en sachet, lavé voir même coupé d’avance. STOP !
Ça y est, j’ai vu le commerce alimentaire, le grand commerce, oui, j’ai essayé, oui ça m’a facilité la vie et là il y a quelque chose en moi qui n’en veut plus. Je n’étais plus en accord avec mon repas, ma cuisine et mon plaisir de me «restaurer »
Vous savez se restaurer, oui ça parle de restaurant mais aussi de restauration, se réparer.
C’est là que j’ai commencé à ne plus être en accord avec les valeurs nutritionnelles de cette alimentation de plus en plus hors saison, calibrée, de bonne conservation mais comment et avec quel additif …

Je fais partie d’une famille qui aime le goût, l’équilibre, le végétal, une famille du sud… quoi  - éclat de rire. …et une famille de cueilleurs et je vais reprendre le flambeau, renouer avec un passé, l’augmenter et partager.
Pourquoi cueillir et
de nous en nourrir jusqu’à la table !  
Voilà, je suis partie avec mon panier, appareil photo, couteau, et tout le nécessaire pour cueillir juste ce qu’il faut, pour cuisiner et goûter. Si c’est bon, je reviendrai ;)
Cueillir c’est avoir envie, ça commence comme ça.
Avoir envie, puis pour vous pousser dans votre envie, invitez vos amis et ne faites qu’un apéro de plantes sauvages et jouez à « qui devine ce que j’ai mis dans vos toasts ? »
Vous allez surprendre et pousser à la curiosité. Et c’est ainsi que j’ai eu mes premiers adeptes des plantes sauvages.

   
Rencontre avec la nouvelle plante,

Richesse du goût, nutrition et équilibre
Dans mes expériences familiales, je ne faisais que copier les cueillettes des plantes connues par maman, mamie, grand-père… c’était un héritage.
Là maintenant,  je me suis prise en main et pris ma propre évolution et j’ai aimé ce  sentiment d’autonomie et de liberté.
L’aventure… Oh, sans trop de risque hein ! Ce n’est pas Indiana Jones - Éclat de rire –
 Ce que ma famille ne savait pas et que bien des livres nous délivrent en ces temps sont les valeurs nutritives de ces plantes sauvages comestibles. 
S
auvages et gourmandes, c’est un des aspects que j’apprécie le plus… d’ailleurs je ne cueille et apprends à cueillir que les goûteuses. Chaque plante a son originalité et sa composition riche en nutriments font que nous allons l’ajouter à nos plats en fonction de cette différence. Les aromatiques riches en huile essentielle se marieront certainement avec vos plats préférés et ajoutées par touches. Etc.
Par exemple * L’ortie a qui mon corps dit oui de suite « L’ortie ma copine», que je connais depuis l’enfance fut acceptée rapidement et même avec des retrouvailles qui durèrent six mois. Oui j’ai mangé de l’ortie tous les jours pendant six mois. Et ensuite j’ai compris que mon intuition avait raison.
La « structurante ortie » - J’en avais besoin.  Parfait !
Il en est ainsi de toutes ces sauvages qui peuvent nous remettre en force et santé par leur présence régulière dans notre assiette. Il suffit de bien vouloir se pencher et cueillir.
Les saisons naturellement apportaient la variété.


Le partage joyeux et généreux

Dans ma pratique j’ai fait des adeptes et des heureux en tant que cueilleur qui aiment inviter des amis au dernier moment à se restaurer et vous offre les plaisir des yeux et  du palais en dernières minutes, en faisant un petit tour au jardin histoire de rien. Rien ! mais ça fait beaucoup. 💓 

L’assiette est colorée de la cueillette de quelques sauvages reconnues et entretenues, le rouge de la tomate ainsi que le jaune s’ajoutera à quelques pétales de fleurs de rose trémière, pâquerette, souci, coquelicot, bourrache, le vert de quelques feuilles de chénopode, pourpier, orties, plantain, et c’est sans fin.
Le riz blanc semblait bien ordinaire avant leurs arrivées variées et ce Tout éclate en couleur et fait saliver le plus difficile des regards imaginatifs. Car le regard est le premier apéritif !
Pour conclure je vous dirai, ne vous privez pas de ce désir de cueillir, lire le premier article l’article « Nos retrouvailles avec la Nature » -
 Nous rejoindre à notre association Nature et Complicités – profitez de nos sorties qui vous aident à reconnaitre au rythme des saisons toutes ces plantes, vous apprendre à les cuisiner, les goûter et vous voici adepte et fortes, forts pour poursuivre cette aventure en toute liberté et faire à votre tour des amis curieux et gourmands des mauvaises herbes de leur jardin et de leur environ. 

Je vous dis
Á bientôt en balade gourmande

Monique Sivadon

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire